Vie et Moeurs du Caméléon Nocturne

Vie et Moeurs du Caméléon Nocturne spectacle ×

Première en plein air au Festival de la Cité, Lausanne, le 2 juillet 1991. Recréée en juillet 1999, au Festival de la Cité, Lausanne.

Une vieille fascination pour Songe d’une nuit d’été de Shakespeare, probablement à cause de son caractère profondément chorégraphique, de par son jeu sur l’espace, de par les relations, les chassés-croisés, les quiproquos qui s’y entremêlent. Le sentiment qu’il y avait là matière à danser, et que notre danse en était proche. Très vite, il nous est apparu que Le Songe devait rester une source d’inspiration lointaine, à traiter avec la plus grande liberté. Le point de départ d’un processus de création, qui s’en est éloigné de plus en plus.

Deux axes majeurs d’investigation se sont dégagés : Le jeu du destin et du pouvoir. Les personnages du Songe sont systématiquement manipulés par des forces extérieures. Leurs actes résultent de ceux des autres plus que de leur propre volonté. C’est peut-être de notre destin que nous sommes le moins les maîtres… Le “désir mimétique“ . Chaque personnage de la pièce trouve en un autre modèle qu’il tend à imiter, et agit dans ce sens. Le désir de chacun ne dure que tant qu’il est insatisfait.

Références : Le Parc, Botho Strauss et Shakespeare, les feux de l’envie, René Girard

L’action se situe dans ce moment privilégié de l’après-fête, de la fin de soirée. Dans ce climat particulier, entre rêve, réalité et passages de l’un à l’autre. A cette heure où la fatigue anéantit les dernières barrières, où les relations s’éclaircissent et s’emmêlent à la fois. L’heure du dérapage, du trouble, où l’on ne sait plus si nos actes sont bien réels ou du domaine du sommeil.

Faire naître un univers par juxtaposition d’éléments disparates. A travers leur dissonance, ces éléments entretiennent un dialogue qui leur fait perdre leur sens premier, leur sens d’usage. Il en résulte un lieu non explicitement défini, qui ne poserait plus la question de sa signification, ni celle de sa véracité, un peu comme dans les rêves.

“Le plus proche est le moi visible : les aspects inaperçus de notre environnement quotidien sont précisément ceux auxquels nous adhérons constamment, mais inconsciemment. Ils ne peuvent être vus qu’à condition d’être tenus à distance…”



Chorégraphie
Philippe Saire

Danse 1991
Marc Berthon, Charles Linehan, Philippe Saire, Julie Salgues, Rahel Vonmoos

Danse 1999
Nabih Amaraoui, Manuel Chabanis, Karine Grasset, Nicholas Pettit, Corinne Rochet

Musique
Maurice Ravel

Scénographie et Lumières
Jean-Marie Bosshard, Christian Yerly

Costumes
Nadia Cuénoud


Dates passées

Barcelone (ES)
21.07.2012
21.07.2012
Tallinn (EE)
18.11.2000
18.11.2000
Tartu (EE)
16.11.2000
16.11.2000
14.11.2000
14.11.2000
Vilnius (LT)
11.11.2000
11.11.2000
Sanok (PL)
30.06.2000
30.06.2000
Ravensburg (DE)
23.06.2000
24.06.2000
Long Beach (US)
08.03.2000
09.03.2000
New-York (US)
02.03.2000
05.03.2000
Fribourg (CH)
14.11.1999
14.11.1999
Moutier (CH)
12.11.1999
12.11.1999
Verscio (CH)
30.09.1999
30.09.1999
Landsberg (DE)
24.09.1999
24.09.1999
Zürich (CH)
26.08.1999
28.08.1999
Lausanne (CH)
02.07.1999
09.07.1999
Atlanta (US)
04.05.1993
04.05.1993
Birmingham (UK)
02.05.1993
02.05.1993
Baden (CH)
27.10.1992
27.10.1992
BOA
Luzern (CH)
23.10.1992
24.10.1992
Ann Arbor (US)
13.10.1992
14.10.1992
Chiasso (CH)
22.05.1992
22.05.1992
London (UK)
08.05.1992
09.05.1992
Morges (CH)
30.04.1992
01.05.1992
Zürich (CH)
09.04.1992
12.04.1992
Pully (CH)
10.10.1991
13.10.1991
Francfort (DE)
03.07.1991
03.07.1991
Lausanne (CH)
02.07.1991
02.07.1991