Création au Festival de la Bâtie, Genève, le 1er septembre 2009. Reprise 2012. Chorégraphie pour 6 danseurs.
Dans cette pièce à l’énergie pulsionnelle et à la charge érotique forte, la Compagnie Philippe Saire remet au centre de son langage chorégraphique le mouvement. Mouvement brut, efficace, puissant, qui nourrit l’imaginaire en le confrontant aux représentations collectives du masculin.
Jamais décoratif et toujours au service d’un questionnement sur les multiples facettes de l’identité masculine, le mouvement saisit le spectateur dans son surgissement, son immédiateté. Ancré dans la matérialité du corps et des choses, Lonesome Cowboy explore le fonctionnement du groupe et des individus, leurs rapports de force et leur besoin de tendresse, leur besoin de fusion et de séparation. A une époque où les représentations associées au masculin sont plus instables que jamais, la puissance d’évocation de Lonesome Cowboy est un véritable appel à construire une nouvelle culture commune du masculin.
L’homme et son incessant besoin de dominer.
L’homme et son esprit d’équipe. L’homme et son besoin de prendre des risques, de se confronter, d’appartenir à un groupe… Philippe Saire donne corps aux nombreuses facettes de l’identité masculine avec une chorégraphie forte. (…)La puissance du langage corporel direct, par des danseurs généreux jusqu’à l’épuisement.
P.-L. Chantre | Programme La Bâtie-Festival de Genève
Recherche autour de la masculinité
Avec ses danseurs, Philippe Saire questionne l’identité masculine en explorant de manière ludique le fonctionnement de l’individu et du groupe. A travers le jeu et des règles définies, Lonesome Cowboy aborde des notions telles que l’esprit d’équipe, la solidarité, la confrontation, le rapprochement ou l’évitement, l’appartenance au groupe, la prise de risque… S’inspirant des codes du jeu sportif, la pièce se présente telle une expérimentation physique des relations masculines en groupe. Le groupe pousse ainsi au grégarisme et à une proximité acceptable, parce que se perdant dans la masse. Un duo d’homme conclut la pièce en traitant de la séparation et de la fusion à travers une longue lutte, forçant à une intimité ici combattue.
Chorégraphie en collaboration avec les danseurs
Philippe Saire
Danseurs
Jean Bahrel,
Jens Biedermann,
Pablo Esbert Lilienfeld,
Benjamin Kahn,
Richard Kaboré,
Mike Winter
Conception lumière
Laurent Junod
Création sonore
Christophe Bollondi
Scénographie
Sylvie Kleiber
Costumes
Isa Boucharlat
Oeil extérieur
Philippe Weissbrodt
Régie générale
Dominique Dardant, Yann Serez
Régie son
Jérémy Conne
Photographes
Mario Del Curto, erias
Vidéo
Pierre-Yves Borgeaud
Graphisme
René Walker
Coproduction
Cie Philippe Saire, La Bâtie-Festival de Genève
Remerciements
Claude Champion ainsi que le Tennis-Club Lausanne
Chorégraphie en collaboration avec les danseurs
Philippe Saire
Danseurs
Jean Bahrel,
Jens Biedermann,
Pablo Esbert Lilienfeld,
Benjamin Kahn,
Richard Kaboré,
Mike Winter
Conception lumière
Laurent Junod
Création sonore
Christophe Bollondi
Scénographie
Sylvie Kleiber
Costumes
Isa Boucharlat
Oeil extérieur
Philippe Weissbrodt
Régie générale
Dominique Dardant, Yann Serez
Régie son
Jérémy Conne
Photographes
Mario Del Curto, erias
Vidéo
Pierre-Yves Borgeaud
Graphisme
René Walker
Coproduction
Cie Philippe Saire, La Bâtie-Festival de Genève
Remerciements
Claude Champion ainsi que le Tennis-Club Lausanne